La lumière d’Orion. Valerio Evangelisti

Les éditions La Volte continuent leur formidable travail éditorial autour de la série Nicolas Eymerich, l’inquisiteur de Valerio Evangelisti avec la publication du neuvième opus de la série, inédit en France La lumière d’Orion. La fin approche, il ne reste qu’un volume, le dernier, également inédit, qui sortira en 2015.

La lumière d’Orion est construit selon le modèle des autres volumes de la série : une trame narrative principale centrée autour de l’inquisiteur, et une ou plusieurs autres, secondaires, à une époque différente.

La trame principale se déroule en 1366, Eymerich embarque avec les Croisés à Constantinople. Comme chaque fois, il se retrouve mêlé à un phénomène mystérieux, en lequel il voit l’expression de Satan, et qui trouve son explication dans les trames narratives secondaires. Cette fois, ce sont des géants qui viennent hanter Constantinople, tous les jours au petit matin.

L’intrigue est bien menée, c’est toujours aussi agréable à lire, mais j’avoue être un peu lassé par la mécanique répétitive des différents romans du cycle. De plus, j’ai été frustré par le manque de développement des intrigues secondaires, qui, cette fois, m’intéressaient plus que le personnage d’Eymerich, dont j’ai l’impression d’avoir fait le tour.

Un roman d’une qualité tout à fait honorable, donc, mais qui a perdu le côté original des premiers, un caractère qui faisait beaucoup à l’attrait que cette série exerçait sur moi. Evangelisti a eu au moins le mérite de ne pas trop tirer sur la corde, puisque le cycle a une vraie fin. Rendez-vous donc pour l’ultime volume, qui clôturera en beauté, je l’espère, ce cycle.

Roman traduit de l’Italien par Jacques Barbéri
Paru chez La Volte

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2 réponses à La lumière d’Orion. Valerio Evangelisti

  1. Cachou dit :

    Tiens, celui-ci m’a plus travaillée que certains autres. Plus qu’un après, la nostalgie commence un peu avant l’heure pour moi, envie de savoir comment tout ça va se conclure (surtout après la fin de celui-ci O_O) mais après, plus jamais…

  2. Phil dit :

    « Les éditions La Volte continuent leur formidable travail éditorial autour de la série Nicolas Eymerich, l’inquisiteur de Valerio Evangelisti »
    … et je continue de m’en tamponner le Marion Coquillard, perso 🙂
    (si en plus ça commence à lasser…)

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